Dracocephalum Thé des Jardins
Cette espèce médicinale offre de longues hampes de fleurs bleues sur un feuillage au puissant parfum de citronnelle. Ses feuilles et ses fleurs, délicieuses en tisane, aromatisent également tous les plats.
Lorsque l’on accueille, dans son jardin, le Dracocéphale de Moldavie, c’est pour la vie, et pour la Vie, car cette Panacée de la Médecine des Nomades Ouïghour se bouture à merveille et se ressème aisément.
À découvrir sur le blog de Kokopelli : “La Tête de La Tête de Dragon Turc et autres Dracocephalum : des Panacées dans la Pharmacopée Familiale”
en godet, en poquet, en ligne
Semer en godets, ou en caissette, et placer les semis sous un abri bien lumineux. Recouvrir très peu les graines, tasser légèrement et maintenir le substrat humide. Repiquer en godets individuels quand les plants sont au stade de deux vraies feuilles. Transplanter en pleine terre, après les dernières gelées, à 30 cm en tous sens.
Mars, Avril, Mai
Juin, Juillet, Août, Septembre, Octobre
en pleine terre, en pot
ensoleillée, mi-ombre
faible
Dracocephalum moldavicum
mi-saison
100 graines
Bleu
parfumée, comestible
De 30 à 40 cm
Le Dracocephalum moldavica, ou Dracocephalum moldavicum, est une espèce de la Famille des Lamiacées originaire du coeur de l’Asie et très naturalisée en Europe de l’est et du centre. Le genre Dracocephalum – du Grec “Drakon” et “Kephale” pour “tête de dragon” – comprend environ 70 espèces. Cette espèce est également appelée, en Français, le “Dracocéphale de Moldavie”.
Le Dracocephalum moldavica a été utilisé, traditionnellement, pour fortifier le sang, comme diaphorétique, sédatif, anti-convulsif, anti-inflammatoire, vulnéraire et pour soigner l’athérosclérose, les hépatites, les bronchites, les trachéites, l’hypertension, les infections de la vésicule biliaire, le vertige, les refroidissements, les problèmes cardiaques, les maux de tête, les maux de dents, les problèmes digestifs, etc. Chez le Peuple Ouïghour, cette plante fait partie de leur vie quotidienne et est consommée au même titre que le thé. De très nombreuses études pharmacologiques ont confirmé les usages traditionnels multimillénaires de cette plante, en particulier quant à sa nature de tonicardiaque , quant à son activité médicinale antiémétique (à savoir, à l’encontre du mal de l’altitude), quant à son activité anti-oxydante , quant à son traitement de la Maladie d’Alzheimer, quant à ses qualités anti-microbiennes, quant à ses qualités analgésiques, etc. Elle peut être, même, utilisée en agriculture pour lutter contre une invasion d’hôtes indésirables tels que le Charançon du maïs (Sitophilus zeamais), le Charançon du grain (Tribolium castaneum) ou la bruche du niébé (Callosobruchus maculatus).