Les insectes chimériques sont-ils le dernier radeau de l’agriculture pesticidée ?

L’intention de cet article est de lancer l’alerte, une seconde fois, sur la dissémination des insectes chimériques d’Oxitec, dans la Biosphère. La très médiatisée promotion des moustiques mâles chimériques pour, supposément, éradiquer définitivement les vecteurs de virus pathogènes – la dengue, la fièvre jaune, le zika, etc. – n’est qu’un gigantesque cheval de Troie occultant l’introduction très prochaine d’insectes chimériques dans l’agriculture. La France, les USA et la Hollande vont lancer les moustiques chimériques dans les Caraïbes – avec maintenant l’alibi supplémentaire, et trop réel, de la situation sanitaire catastrophique dans les îles à la suite de leur destruction par les diverses tornades atlantiques. L’Inde va prochainement les lancer par milliards.  Au Royaume Uni, le gouvernement a décidé de déréguler toutes les chimères génétiques – le Brexit aidant – au grand bonheur de la toute puissante Chambre des Lords qui urge le pays, depuis décembre 2015, à massivement introduire les insectes chimériques d’Oxitec dans son agriculture, à savoir, en premier lieu, la Mouche du fruit, le Tribolium rouge de la farine et la Teigne des crucifères. Cet article rappelle, de plus, que les Tulsis ou basilics tropicaux, dont nous distribuons des semences bios chez Kokopelli depuis 1994 [48] (Ocimum gratissimum, Ocimum tenuiflorum, Ocimum americanum, Ocimum kilimandscharicum) ont été utilisés par les Peuples Indigènes, en Afrique, en Asie, avec très grand succès et depuis des millénaires, pour se protéger à l’encontre des espèces de moustiques porteurs de virus potentiellement dangereux pour l’homme.

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La famille Barwale, propriétaire de Mahyco Monsanto Biotech et de GBIT – le partenaire officiel d’Oxitec en Inde – va prochainement lâcher des milliards de moustiques mâles chimériques, de l’espèce Aedes aegypti, sur le pays – dans le but supposément d’éradiquer ce moustique vecteur de la dengue, de la fièvre jaune, du chikungunya et du très célèbre et récemment médiatisé zika – alors que le scandale est juste en train d’éclater sur le vaccin (chimérique ?) anti-dengue de Sanofi, le Dengvaxia, de par sa très haute dangerosité. [18] [19] [20] Ce présent article sur les insectes chimériques est, d’une part, en résonance, avec mon dernier article sur les Tulsis [11] car les basilics tropicaux (Ocimum gratissimum, Ocimum tenuiflorum, Ocimum americanum, Ocimum kilimandscharicum) ont été utilisés par les Peuples Indigènes, avec très grand succès et depuis des millénaires, pour se protéger à l’encontre des espèces de moustiques porteurs de virus dangereux pour l’homme.

Les pratiques empiriques, ainsi que les études pharmacologiques en laboratoire, prouvent, incontestablement, qu’une  pléthore d’huiles essentielles provenant de plantes médicinales sont extrêmement efficaces pour éloigner ou détruire les moustiques potentiellement pathogènes : Tagetes lucida, Lippia alba, Lippia origanoides, Eucalyptus citriodora, Eucalyptus globulus, Cymbopogon citratus, Cymbopogon flexuosus, Cymbopogon nardus, Citrus sinensis, Cananga odorata, Swinglea glutinosa, Eugenia caryophyllata, Thymus vulgaris, Satureja hortensis, Thymus satureioides,  Spilanthes acmella, Cinnamomum zehntneri, Cinnamomum pubescens, Cinnamomum mollissimum, Cinnamomum rhyncophyllum, etc, etc. [49], [50],  [51][52]En 2014, Dias et Moraes ont mis en exergue que 269 espèces végétales ont été testées, à ce jour – pour les propriétés larvicides et insecticides de leurs huiles essentielles – et qu’environ 60% ont été prouvées actives – la majorité de ces plantes actives provenant des Familles de Myrtaceae, Lamiaceae et Rutaceae. [53].

Et, d’autre part, il constitue un second épisode de ce que j’ai commencé à évoquer sur le blog de Kokopelli, en août 2016, dans un article intitulé “La loi Biodiversité de juillet 2016 : un tremplin pour les insectes chimériques dans l’agriculture ?”. [1] J’y tentai de susciter l’attention sur l’introduction dans la Biosphère de centaines de millions d’insectes chimériques, par la société Oxitec/Intrexon – avec la bénédiction des Autorités – et sur le fait que l’interdiction, dans un futur proche, des néonicotinoïdes, selon la nouvelle loi dite de Biodiversité, ne constitue, peut-être, qu’un gigantesque écran de fumée – se parant d’une respectabilité écologique – pour faire gober, aux Peuples, les mouches et autres insectes chimériques des amis de Monsanto/Bayer et de Syngenta/ChinaChem.

Oxitec a collaboré en Inde, pour sa souche de moustique chimérique OX513A, avec l’IIBAT de Chennai, depuis 2009, [2] et avec la société GBIT, depuis 2011. [4] GBIT, Gangabishan Bhikulal Investment and Trading, [3] est la propriété de la famille Barwale – qui est également la propriétaire de Mahyco Monsanto Biotech en Inde. En janvier 2017, Oxitec et GBIT ont annoncé [5] le lancement de leur projet mutuel “Friendly™ Aedes” en la présence inaugurante de Soumya Swaminathan qui est la directrice générale de l’Indian Council of Medical Research.

Soumya Swaminathan est également la fille de Mankombu Sambasivan Swaminathan, le promoteur, en 1960, de la Révolution Verte en Asie qui a affamé les peuples et détruit leurs agricultures vivrières – avec l’aide des Fondations Ford et Rockefeller. Swaminathan, un très grand ami de Monsanto, est également le promoteur, dès 1985, de la révolution chimérique en Inde.

Mme Soumya Swaminathan a déclaré qu’il fallait au moins 150 moustiques chimériques par personne de son pays, pendant plusieurs mois. Ce qui fait beaucoup de milliards de moustiques chimériques à produire en cuves. Mais Oxitec est prêt qui vient d’annoncer, en septembre 2017, la création, en Angleterre, d’une nouvelle unité de fabrication de ses moustiques chimériques – à raison d’un milliard d’oeufs par semaine qui seront ensuite disséminés vers diverses régions de la planète pour y être élevés dans un paradis de tétracycline – dont la nouvelle installation de Dawalwadi, Jalna, en Inde. [12]

L’alerte officielle aux moustiques est d’autant plus renforcée, en Inde, que quatre cas du virus zika viennent d’être découverts dans le Gujarat. [14] Le virus zika constitue un nouvel épouvantail pandémique agité par le gang de l’OMS pour terroriser les peuples – à la suite des grippes porcines, grippes aviaires, SRAS, fièvre ébola et tutti quanti. L’OMS est sous le contrôle de la Fondation de Bill Gates – la même fondation qui a financé les recherches sur les insectes chimériques d’Oxitec depuis 2006. [42]

Le virus Zika a été découvert, en 1947, en Ouganda, près d’une forêt du même nom, et il a été analysé dès 1952 [8]. Il est la propriété de la Fondation Rockefeller [7] et il peut être acheté sur internet pour 516 dollars. [6] Le virus zika passe inaperçu pour 80% des personnes qui le contractent. Les seules complications potentielles sont en cas de grossesse mais, cependant, il est évident que ce virus n’a jamais provoqué de microcéphalie en Afrique auparavant. En effet, les relations entre le virus zika et la microcéphalie sont loin d’être avérées. Une récente étude a mis en exergue que c’était surtout des fausses-couches que le virus induisait. [9]. De plus, des médecins Argentins ont émis l’hypothèse, très vraisemblable, que les microcéphalies, très nombreuses dans certaines régions du Brésil, pourraient être provoquées par l’ajout de quantités considérables de pyriproxyfène, un larvicide, dans l’eau potable afin de contrôler les larves de moustiques – d’autant plus que le zika n’a jamais provoqué de microcéphalie dans les communautés Colombiennes voisines. [16] [15] [10].

La société Oxitec a introduit ses moustiques chimériques depuis déjà une quinzaine d’années au Brésil. Aujourd’hui, Oxitec attend l’autorisation du Ministère de l’Environnement US (car ses moustiques chimériques sont techniquement et légalement considérés comme des pesticides volants) pour pouvoir introduire des moustiques transgéniques OX513A dans tous les USA. [29] L’an passé, la FDA avait déjà donné son accord pour des lâchers en Floride mais Oxitec s’est vu confronté aux oppositions de certaines communautés locales. Selon un document interne à Oxitec [17], sa technologie n’est pas fiable et le taux de survie de la progéniture des femelles accouplées avec des mâles chimériques peut atteindre jusque 15%. Qui plus est, selon un certain nombre de témoignages et d’investigations, les oeufs distribués par Oxitec contiennent jusqu’à 0,5% de femelles – ce qui, pour chaque milliard de mâles chimériques envolés, correspond à 5 millions de femelles de moustiques chimériques disséminées dans l’atmosphère. Ces moustiques femelles chimériques, nourries également à la tétracycline, ne vont-elles donc pas piquer les humains – et transmettre ainsi leur ADN bricolé ? C’est ce qu’explique Dr. Mae-Wan Ho dans un article, très documenté, sur les dangers pour les êtres humains de la protéine tTA et du vecteur piggyBac, en raison de transferts horizontaux [32] – des transferts horizontaux qui pourraient encore plus généraliser des résistances à l’encontre des antibiotiques [41], une prospective peu réjouissante au vu de la situation sanitaire catastrophique de la population humaine planétaire. [11]

C’est bien évidemment ce que pense aussi Payyalore Krishnaier Rajagopalan, un entomologiste qui a passé 70 années de sa vie à étudier les moustiques vecteurs de virus en Inde. Rajagopalan a collaboré avec l’Unité de Contrôle Génétique des Moustiques (GCMU) de New-Delhi depuis sa création. Rajagopalan a récemment déclaré [31] que toutes les campagnes d’éradication des moustiques par contrôle génétique ont été une totale faillite en Inde et que la campagne d’Oxitec sera tout aussi désastreuse, pour les mêmes raisons.

Sous le prétexte de lutter contre des alertes au virus, authentiques ou fabriquées, détruisant la santé humaine, ces moustiques chimériques constituent, en fait, un formidable cheval de Troie pour l’introduction d’une pléthore d’autres insectes chimériques qui vont arriver, opportunément, pour sauver les récoltes agricoles périssant sous les assauts répétés de telle mouche, de telle mite ou de tel autre insecte prédateur.

Sans vouloir jouer les anciens libertaires, tout cela me rappelle un débat que j’eus, vers 1993, à Clermont-Ferrand, sur une Radio France Intox quelconque, avec le directeur de Limagrain sur le thème des chimères génétiques. Un quart de siècle en arrière, les multinationales du transgénique jouaient un air de violon humaniste, celui qui va sauver les petits enfants de maladies incurables, telle la mucoviscidose, afin d’habituer le peuple français à l’invasion des chimères agricoles – une invasion officialisée, le 24 juillet 1998, lorsque le vice-président des USA et pape du réchauffement climatique anthropique, Al Gore, téléphona, personnellement, à Jospin pour que son gouvernement (allié aux Verts avec Voynet comme ministre de l’environnement) ouvre toutes grandes les portes européennes aux chimères génétiques US.[13] 

Aujourd’hui, le moustique chimérique d’Oxitec est présenté comme “Friendly™”. Amical – et tellement mignon – mais un peu moins pour les femelles dont il est supposé stériliser la progéniture. Et c’est d’ailleurs sur le même registre de la prédation intra-spécifique ciblée que les chercheurs du GBRd sont en train de jouer – qui proposent d’introduire des rongeurs génétiquement manipulés, des rongeurs chimériques, afin de lutter – selon un mode écologique et responsable socialement !! – contre l’invasion des rongeurs, porteurs de pathogènes, dans les îles de toute la planète. [41] Leur logo évoque la protection des communautés et la prévention des extinctions. Les sites de Basta [42] et d’InfOGM [43] viennent justement de publier deux articles sur ce sujet et sur les objectifs du groupe Gene Drive – également financé par la Fondation Bill Gates – mis en lumière par ETC aux USA. [44]

En juillet 2017, le Ministère de l’Agriculture des USA a donné son accord [21] pour les premiers lâchers, en champs à raison de 30 000 individus par semaine, de mâles chimériques d’Oxitec (OX4319L) de la Teigne des crucifères – un papillon de la Famille des Plutellidées qui dévaste les cultures de Brassicacées en Europe, dans les Amériques, en Australie, en Asie et en Nouvelle-Zélande. L’Université de Cornell attend un accord, du même ministère, pour un lâcher de la même teigne chimérique, sur 5 hectares, à Geneva, dans l’Etat de New-York (au New York State Agricultural Experiment Station). [22] La Teigne des crucifères est devenue, au fil des décennies, résistante à des douzaines d’insecticides. Elle est également l’un des premiers insectes à avoir développé de très fortes résistances à l’encontre du Bacillus thuringiensis qui a été intégré, de force, dans tous les tissus des variétés chimériques, de pomme de terre ou de maïs, dites “Bt” – de Monsanto/Bayer, par exemple.

Ce n’est pas la première fois que des papillons transgéniques d’Oxitec sont lâchés dans la nature aux USA. A partir de 2009, et durant trois années de suite, le CPHST (Center for Plant Health Science and Technology Laboratory) à Phoenix, Arizona, à lâché dans l’environnement plus de 20 millions de mâles chimériques OX1138 de Pectinophora gossypiella, le ver rose du cotonnier. [23] [24]. Les mâles chimériques OX1138 contiennent un marqueur fluorescent qui, sous certains filtres, clignote au rouge ! La nouvelle souche chimérique OX3402 de Pectinophora gossypiella est maintenant prête pour la commercialisation.

A la rescousse, tant attendue en Inde, des variétés chimériques de coton de Mahyco Monsanto Biotech, et des autres, qui s’avèrent bien souvent un désastre total [28] parce que des cultures sont, chaque année, détruites inexorablement par le dit ver rose du cotonnier ou par d’autres prédateurs (telle que la mouche blanche du cotonnier qui a détruit les 2/3 de la récolte de coton dans le Punjab en 2015).

Il est très difficile pour un million de paysans cotonniers en Inde d’avoir recours à des semences d’anciennes variétés de coton car elles ont été éradiquées de par l’introduction massive des hybrides F1 (près de 1200 “variétés” en Inde) et des variétés chimériques, introduites depuis 2002, par Bayer, Kaveri Seeds et surtout Mahyco Monsanto Biotech. C’est le même Mahyco Monsanto Biotech qui a racheté, en 2014, le dernier semencier cotonnier Africain, Quton, possédant une gamme de variétés en pollinisation ouverte – ainsi que je l’évoque avec moult détails dans mon article “Les Multinationales des Nécro-technologies à l’assaut des Semenciers Industriels Africains”. [25] Aujourd’hui, en Inde, 95% du coton cultivé l’est à partir de semences chimériques et ce sont 111 “variétés” F1 de coton chimérique “Bt” qui sont disponibles à la vente [26] – dont trois variétés chimériques annoncées comme “Indigènes” et intégrant la technologie Bollgard 1 de Monsanto dont le brevet a expiré. [27]

Oxitec, malgré son lâcher manqué de mouches chimériques de l’olive (Bactrocera oleae) [37] en Andalousie, durant l’été 2015, de par l’opposition de la société civile, continue néanmoins de préparer leur introduction prochaine. Oxitec vient juste de communiquer [30] sur une étude publiée, récemment, qui affirme que les mâles chimériques de la mouche de l’olive ne posent aucun problème, dans la Biosphère des oliveraies, eu égard aux espèces “non-cibles” Psyttalia concolor (un hymènoptère parasitoïde utilisé dans la lutte biologique contre la dite mouche de l’olive), Aleochara bilineata (un coléoptère prédateur de mouches et un important auxiliaire de l’agriculture biologique) et une araigné-loup du genre Pardosa.

C’est le fondement d’une agriculture biologique paisible : à savoir que les espèces non-ciblées (par l’artillerie lourde de l’agriculture mortifère) soient les auxiliaires précieux et harmonisateurs de la sphère des insectes dans un verger sans biocides.

Dans les vergers des arboriculteurs pesticideurs, ce sont entre 35 et 43 “traitements” – lire “applications de biocides” dont la majorité se “volatilise” dans l’atmosphère – qui sont appliqués sur les pommiers, et donc sur les pommes, annuellement. [34] Dont 22 fongicides et 9 insecticides. Et sur les 9 insecticides, combien de néonicotinoïdes ? Les insecticides de la classe des néonicotinoïdes [33] sont/seront interdits (plus ou moins, un peu, à la folie, cela dépend du ministre de l’agriculture) à partir de septembre 2018 – mais, promis, avec des dérogations jusqu’en 2020 – pour arrêter, officiellement et d’après les textes, le massacre des abeilles – ce qui laisserait présumer que les néonicotinoïdes soient complètement inoffensifs pour les êtres humains. Ces dérogations laisseront le temps à Oxitec, n’en doutons pas, de mettre en place d’autres énormes usines à milliards de mâles de mouches ou de mites chimériques, au cas où un jour étoilé, les néonicotinoïdes soient réellement interdits dans toute l’agriculture. Et la question fondamentale se pose, alors, de savoir ce que feront les agriculteurs non bios et pesticideurs (donc la majorité) dont les récoltes sont habituellement shootées aux insecticides, lorsque ces derniers seront réellement prohibés – à savoir non autorisés donc non utilisés ?

Vu que les apiculteurs (et nous-mêmes dans notre triple DVD “le Titanic Apicole”) dénoncent le massacre des abeilles induit par les insecticides depuis des dizaines d’années, il est même possible qu’Oxitec soit déjà en train de concocter une abeille chimérique résistante aux néonicotinoïdes ?

La solution est très simple : il suffit, demain, d’interdire l’utilisation de tous les biocides – donc de convier, par obligation légale, tous les agriculteurs pesticideurs à cesser de polluer toute la Biosphère ; à savoir de se reconvertir à des pratiques dites bios. L’interdiction de la totalité des biocides dans l’agriculture va provoquer, de fait, la disparition de toutes les chimères génétiques – dont les insectes chimériques d’Oxitec – qui constituent la dernière roue de secours de l’agriculture mortifère avant son effondrement final, en cours sous nos yeux.

Il semblerait que la France, néanmoins, s’oriente discrètement vers la solution chimérique : le Haut Conseil des Biotechnologies a publié, le 1er juin 2017, ses recommandations [35] sur l’utilisation des moustiques chimériques – qui seraient d’abord disséminés dans les Caraïbes. C’est également dans ces îles, à Saba, que le gouvernement Hollandais considère l’utilisation des mêmes moustiques. [36] Au Royaume Uni, la Chambre des Lords a déclaré [38] qu’il était du devoir moral du gouvernement d’autoriser les insectes chimériques dans l’agriculture – et, d’autant plus, depuis le Brexit qui libère le Royaume-Uni des contingences Européennes en termes de contaminations chimériques. C’est la même Chambre des Lords qui, rappelons-le, a publié, en décembre 2015, un rapport de 55 pages intitulé “Genetically Modified Insects”. [39] En octobre 2016, le gouvernement UK a déclaré qu’il allait modifier les règlementations sur les chimères génétiques – pour les fonder sur de la vraie science, en bref le Progrès. [40] A cette vitesse de croisière, il est fort possible que le Royaume Uni introduise les insectes chimériques dans l’agriculture pesticidée bien avant que la loi Biodiversité suspende l’utilisation des néonicotinoïdes, vers 2020, en France.

Les mites et autres mouches chimériques, en provenance du très progressiste Royaume Uni, vont-elles être autorisées à traverser la Manche par les Autorités concernées – lorsque les vents seront d’ouest ?

D’autre part, quid des aliments certifiés bios contenant des protéines de mites et autres mouches chimériques britanniques – qui ne respecteraient pas les consignes de trafics aériens ?

Xochi, le 6 décembre 2017.

Et pour se décontracter les Imaginations existentielles, puis-je me permettre de reposer la même question que j’ai déjà soulevée en août 2016 – sur le thème de la prédation intra-spécifique – car il est patent que les révélations récentes, concernant le projet Gene Drive, devraient susciter une très grande alerte au sein des peuples d’êtres humains – encore dignes de cet attribut. Les techniques de stérilisation génétique utilisées sur les insectes, et maintenant sur les rongeurs, peuvent être, demain, utilisées sur d’autres mammifères. Nous sommes au coeur de l’eugénisme par stérilité génétique induite, nous sommes au coeur du génocide via la programmation – bricolée, sous tous aspects – de l’ADN. [45] [46] 

L’espèce humaine est-elle l’ultime cible du Gene Drive des chiméristes au service des Autorités – qui souffrent d’une addiction irrésistible au vandalisme génétique? Elle l’est, en fait, depuis le début de l’agriculture chimique (à la fin du 19 ème siècle) et le début de la troisième guerre mondiale et nucléaire en 1945 [47] – l’agriculture toxique et l’énergie nucléaire, sous tous ses déguisements, étant les deux plus grands facteurs de cancérisation génétique de l’espèce humaine et de toute la Biosphère.

« Pourrait-on oser une ultime interrogation – que d’aucuns jugeront peut-être extravagante ? Que se passe-t-il, dans l’Atmosphère et la Biosphère vivantes de notre Terre-Mère, lorsque des êtres humains y libèrent des mouches mâles, ou des mites mâles, ou des moustiques mâles dont la mission – programmée génétiquement en laboratoires – est d’aller semer la stérilisation chez les insectes femelles de la même espèce, à savoir de les exterminer, jusqu’à la dernière, elles et leur descendance femelle ?

Mais en fait, l’ultime interrogation, prégnante de décence et d’arrogation, ne serait-elle pas la suivante ? Une toute petite partie de l’espèce humaine (très dégénérée, criminelle et psychopatique) n’est-elle pas en train de manifester, par le vecteur des insectes chimériques, la même abomination qu’elle fait perdurer au sein de sa propre espèce depuis des milliers d’années – à savoir la prédation intra-spécifique ?

Et cette prédation intra-spécifique semble atteindre son apogée à notre époque présente qui a vu notre belle planète se métamorphoser en poubelle cancérigène grâce aux efforts gigantesques des multinationales biocidaires (Monsanto, Bayer, Syngenta, Nestlé, Limagrain, Dow, Dupont, etc., etc.), de leurs valets d’Etat corrompus jusqu’à la moelle et des grandes banques qui contrôlent tout ce complexe militaro-industriel.

Cependant, ce qui est nouveau avec l’introduction d’insectes chimériques mâles et stérilisateurs, c’est que la prédation intra-spécifique – une abomination contraire aux Lois de la Nature et qui n’existait auparavant, dans la Biosphère, que comme une impulsion toxique et mortifère dans le psychisme d’une fraction très déshumanisée de l’espèce humaine – existe maintenant au sein d’espèces d’insectes qui ont été manipulées par des scientifiques prétentieux et criminels. La prédation intra-spécifique qui, au même titre que le plutonium et les chimères génétiques, constitue une invention de l’espèce humaine – ou de la fraction la plus pathologiquement démente d’Homo sapiens –  est en voie de dissémination dans la Biosphère par le vecteur d’insectes chimériques dont la fonction est d’exterminer leur propre espèce. C’est un nouveau saut périlleux que la science Occidentale vient de réaliser sur la corde très tendue de la démence terminale. Les nécrologistes des multinationales biocidaires s’imaginent-ils qu’ils vont pouvoir, impunément, bricoler avec la sexualité animale, ou interférer avec les cycles de Vie de la Grande Mère Planétaire Orgasmique ? »